Bonjour à tous,
Et si à terme les blogueurs enseignants ruinaient le modèle économique des manuels scolaires au format papier ?
Comme moi, ces derniers temps, vous avez dû recevoir des kilotonnes de manuels scolaires. Vos casiers débordent, votre bureau aussi et alors qu’avant, vous vous en réjouissiez, aujourd’hui vous vous demandez ce que vous allez en faire. Les éditeurs sont ravis de voir que nos programmes changent aussi vite que les modes pédagogiques. Quand je pense que j’enseigne depuis 2005 et que j’ai déjà connu les programmes de 2002, ceux de 2008 et désormais ceux de 2015. Alors qu’allons-nous faire de tous ces spécimens reçus alors même que les pratiques enseignantes évoluent et tendent à se détacher de plus en plus du sacro-saint support papier ?
Question centrale de cette chronique, les blogueurs enseignants et les ressources qu’ils offrent vont-ils tuer à terme les éditeurs de manuels scolaires ?
La suite de cette chronique est à découvrir sur le petit journal des profs
Si j’avais un budget qui me permettait d’avoir des séries de manuels dans ma classes à chaque fois que les programmes changent j’utiliserai beaucoup moins les blogs… pour moi le problème est aussi la…
Bonjour, merci pour cette bonne idée…! M’est je suis en classe de moyenne section
Et encore, tu as oublié qu’on avait eu des programmes en 2007 (éclairs : ils n’ont duré qu’un an !) Bo n°5 du 12 avril 2007!
Ben nous, dans les écoles de moins de 4 classes, on ne reçoit pas de spécimens. Et chaque fois que je demande pourquoi aux éditeurs, c’est parce qu’on n’en achète pas 20 par niveau mais au mieux une dizaine. Nous ne les intéressons pas. Avec nos classes multi-niveaux, j’ai vu la multiplication des blogs d’un bon œil… Merci encore à tous les blogueurs.
Nous non plus, jamais de manuel dans les mini-écoles, mais je vais de moins en moins m’encombrer je crois…
Concernant le sujet lancé sur Facebook, moi je suis pluri-active. Il faut demander un cumul d’activité tous les ans mais si ça ne dépasse pas un certain pourcentage de ton salaire d’enseignant, ce n’est pas très compliqué.
Personnellement, zéro manuel dans ma classe (ah si, dans un coin, sur une étagère qu’on regarde à peu près deux fois par an), mais une bonne connection à internet (et un nombre suffisants d’ordinateurs) et des fichiers auto-correctifs (editions pemf) qui permettent une individualisation du travail sans y passer ses nuits, ses vacances et ses weekends. Les enfants sont autonomes, s’évaluent quand ils sont prêts et ne voient que leurs progrès!
Et bien sûr, des jeux de classe, des expériences, des recherches et beaucoup de plaisir!
Delphine