Quand trop d’affichage tue l’apprentissage!

classeCE-2-300x176Nous avons tous été témoins depuis le début de notre carrière de classes surchargées visuellement, trop encombréestout est affiché de la moindre leçon entrevue depuis le début de l’année aux dernières productions d’arts visuels.

 

Dans ce méli-mélo d’affiches, aussi belles soient-elles, l’enfant, au bout d’un moment, ne s’y retrouve plus.

Certains enseignants (artistes dans l’âme) transforment leur local un une immense fresque digne des plus beaux cartoons, des affiches se juxtaposent, tombent puis retombent (pâte à fixe oblige ;), les affiches sur l’automne côtoient celles sur le printemps, tout finit par être décalé et vide de sens. Les élèves se sentent oppressés, agressés visuellement car il n’y a plus un centimètre carré de disponible à leur vue à part les fenêtres (et encore parfois elles sont également prises d’assaut)

Une nouvelle fois, c’est en formation initiale (défaillante sur ce point) que prend la source de tous ces maux. Les jeunes enseignants (comme les plus anciens) n’ont pas été nécessairement formés à la communication visuelle et la gestion des affichages.

Alors comment afficher de manière raisonnée, construite et réfléchie pour que l’affichage prenne tout son sens et ait toute son utilité ?

A quoi sert l’affichage, a-t-il un seul ou plusieurs rôles à jouer ?

Le reste de ma chronique est à lire dans le petit journal des profs